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Qu'est-ce qu'une Connerie Nouvelle ?

"Le monde a assez de murailles. Ce dont les hommes ont besoin, c'est de sortir de leurs forteresses et de jeter des ponts entre eux" Colin Higgins

 

La Connerie Nouvelle recherche en permanence le décalage, la perte des repères, pour troubler le public à travers le théâtre, la ventriloquie, la cascade, la zoomorphie, la danse et les arts plastiques.  Les spectacles/performances/expositions/stages tournent essentiellement autour de la figure du clown - bouffon et avancent avec comme moteur la joie.  Une joie déraisonné, amorale et sans concession qui permet à ces créations tout-terrain de s’inscrire dans toutes sortes d'espace public : une piscine municipale, un village, un théâtre, un lieu-dit, un magasin, lieu insolite, une scène, une place, un parc, un abri bus, un rond-point, une forêt commerciale… Ces terrains deviennent nos partenaires de jeu qui nous permettent de récréer un nouveau monde, de le réinventer, et de redécouvrir en s’inspirant de leurs histoires, de leurs forces, de leurs faiblesses, de leurs règles et de leurs convictions… comme si nous étions de toutes petites figurines et que nos vies n'étaient plus qu'un terrain de jeu de société dans une immense et vaste maquette du monde. Ces espaces sont pour nous des territoires comme un royaume pour le bouffon. Le bouffon, cette figure de jeu, révèle les personnalités multiples qui nous habitent… de l’animal à l’humain civilisé qui cohabitent tant bien que mal.  A son image, l'amuseur est critique, esclave et néanmoins conseiller du Roi, flagorneur et délateur.   La seule chose que maintient la Connerie allumée c’est l’imaginaire qui permet de voir le monde moins mesquin, même si ce n’est pas une vérité.  L'imaginaire a un pouvoir, une rage de la débrouille et de la créativité. Créer à tout prix comme si l'on allait mourir, car l'apocalypse a toujours frappé à la porte.

"À chaque fois que la vie vous déprime et que les choses paraissent difficiles ou pénibles et que les gens sont stupides, odieux ou toqués et que vous en avez vraiment marre, souvenez-vous seulement que vous êtes sur une planète qui évolue et tourne à neuf cent mille par heure..."
La Connerie Nouvelle

(CON) BATTANTS NOUVEAU

"Quand le loup se fait vieux, il devient le bouffon du chien"

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On vous présente l'équipe de la Connerie Nouvelle.

Ses combattants de l'impossible, ses fantômes de l'attente et ses chevaliers sans armure.

Dignes dans leur lutte quotidienne, attaque après attaque, tremblement après tremblement, ils continuent de se propager tel un virus dans une céllule infecté. Ils ne se contentent pas d'être bons, ils savent jouir des bonnes choses de la vie...

MAÎTRE DE L'UNIVERS - DIRECTION

EVANDRO SERODIO - clown  bouffon  plasticien

fils de Marie et Joseph, et re-né par erreur au 20e siècle au milieu des mines de pierres précieuses, dans les montagnes lointaines. Hors normes, difficilement compréhensible, et indiscipliné, il a été expulsé des institutions et écoles. Fait des erreurs de langage intempestives qui lui permet une inventivité dès la phrase. Sa folie l'emmène à penser qu'il peut changer le monde avec sa métaphysique inspirée des carambars et des papillotes Lidl. Mais sa cruauté pimente ses intentions, toutes ses araignées torturées dans l'enfance et ces pétards au bout de la queue des chats viennent titiller le gourou naissant. C'est le pape de l'instant, le Dalaï Lama raté, celui qu'on aura du éliminer avant qu'il grandisse. Fils de ce monde où les Télétubbies proposent des prêts à la consommation en mangeant des frites, il envoie sa lumière catastrophique au travers des débris et nous invite à la spontanéité moderne sans aucun minimaliste à l'asiatique. Tout se mange, tout s'utilise, tout est émotion. Pleurons devant Game of Thrones, ayons peur de la Bible, costumonsnous pour aller acheter du beurre. Le moteur : la joie. Une joie déraisonnée, amorale et sans concession. Une rage de la débrouille et de la créativité à tout prix, comme si l'on allait mourir, car l'apocalypse a toujours frappé à sa porte. BOOM!!!

MAÎTRE DEs LUMIERES - DIRECTEUR TECHNIQUE

BENJAMIN GUILLET - créateur lumière
petit benjamin voit le jour en 1974 en banlieue parisienne. Ecourtant ses études, il se dirige vers l’éducation populaire en 1992, celle-ci lui apporte les outils nécessaires à la promotion de ses activités culturelles, en quartier sensible notamment, comme le jonglage et la programmation musicale. Dans un contexte d’émergence des festivals de nouveau cirque et d’art de rue, il se confronte à la notion d’espace et d’éclatement des plateaux conventionnels, à leur réaménagement et plus particulièrement à leur mise en lumière. Il intègre donc le CFPTS de Bagnolet en 97. Ses collaborations sont nombreuses : Scène Nationale des Gémeaux à Sceaux (92), de Sénart (77), Théâtre municipal Jean Vilar de Vitry/seine (94), Cie Eolipile, Café de la Danse (bastille 11e), la Dynamo de Pantin (93). Il est le régisseur lumière de Ludor Citrik (depuis 2003 ), Cie Ludor et consort, Aristide Demonico, Xavier Kim, Cie Akys Projecte, Martine Reimbold, Laurent Chanel ,Cie ARN (Gilles Chabrier/ Muriel Coadou) et "Tartuffe" de Molière Mise en scène de Julien Basler et Zoé Cadotch

reine de la propagation - Diffusion

ANNA DELPY - chargé de diffusion

COLLABORATIONS ARTISTIQUE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FRANCOIS HERPEUX - metteur en scène  comédien

D’après un Deug Arts du Spectacle à l’Université́ de Rennes II, il intègre le Conservatoire National d’Arts Dramatiques d’Orléans, sous la direction de Jean-Claude Cotillard. Il se forme ensuite au F.R.A.C.O, Formation aux Arts Burlesques auprès d’une dizaine d’intervenants internationaux. En 2008, il co-fonde Le Spoutnik, Laboratoire Burlesque Européen, au sein duquel il co-écrit et joue « Human Profit », « Vengeance Nippone », et « Fioutcheur ». Depuis 2010, il a joué́ dans « Le monde merveilleux de Dissocia » d’Anthony Neilson et « Dead woman Laughing », mises en scène Catherine Hargreaves (Cie Les 7 Sœurs), « Lorenzaccio » mise en scène Claudia Stavisky, « Yvonne princesse de Bourgogne » de witold Gombrowitcz, mise en scène Guillaume Baillard et Mélanie Bourgeois ( Association Nöjd / TNP). En 2012, il intègre le Collectif Les Fondateurs (Suisse) et joue à leurs côtés dans une dizaine de créations. Il a récemment collaboré avec le Groupe Merci (« Trust »), le collectif L’Avantage du Doute (« Tout ce qui reste de la révolution, c’est Simon »), le Groupe Fantômas « Merlin ou la Terre dévastée - Partie 1, 2, 3 et 4 » de Tankred Dorst, mise scène de Guillaume Baillard, dans « Ivanov » d’Anton Tchekov mis en scène par Emilie Charriot ainsi que dans « La Cagnotte » de Eugene Labiche mis en scène par Christian Geffroy Schlittler et Clémentine Colpin(Compagnie de Genève). Il a récemment joué dans « Moi, Malvolio » de Tim Crouch, mise en scène de Catherine Hargreaves, « Dom Juan » de Molière mise en scène de Julien Basler et Zoé Cadotsch (Les Fondateurs). On le verra prochainement dans « La centrale en chaleur » de Genichiro Takahashi, Mise en scène de Guillaume Bailliart / Groupe Fantômas, "Un fil à la patte" de Feydeau avec le Collectif 7

 

PAULINE LAURENDEAU – comédienne  musicienne

Elle est bassiste pour ses deux groupes de musique de wave rock (Os Drongos) et de folk (Fara Del Ourya). En 2008 elle intègre en tant que comédienne, la Compagnie XYZ (73) et en 2012 la compagnie Les Mots Dits Verts (69) pour la création originale « Silence elles tournent ». Après l’obtention d’un master 1 en psychologie clinique, elle intègre l’école de théâtre la Scène sur Saône à Lyon. Lors de la 3ème année, dédiée à la création permanente, elle est marquée par la découverte de l’écriture plateau, notamment avec la création « Ô Solitude », dans laquelle elle joue sous la direction de Raphael Defour, avec qui elle travaille actuellement sur « Merci la Nuit », une création collective traitant de la figure de la sorcière et utilisant l’autofiction. Elle découvre également le travail du bouffon, à travers la création « À Tâtons » dirigée par Tommy Luminet, sorte de laboratoire bouffonesque en forme de grand banquet entrecoupé de digressions sur des textes d’Hanok Levin. Avec sa comparse Clara Lespine, elle joue, écrit et met en scène « Le Bernoute », une conférence burlesque sur le burn-out dans laquelle elle continue d’explorer la figure du bouffon. Elle intègre aussi sa pratique musicale aux créations théâtrales : Elle compose une bande son pour la pièce « Lentement » d’Howard Barker, mise en scène par Salvadora Parras, et avec 4 autres comédiens-musiciens, elle compose et interprète les morceaux de la pièce musicale « Démokratic Machine », une adaptation de Rouge, Noir et Ignorant d’Edward Bond, mise en scène par Morgan Brossed- Ponce. Passionnée par l’illustration sonore, elle travaille aujourd’hui sur son premier projet solo : une bande son pour un conte musical, qu’elle compose essentiellement avec des orgues et des claviers analogiques.

ELSA FOUCAUD est une artiste polymorphe.

Dite clowne depuis l'enfance (qu'elle passe en banlieue parisienne et en Afrique), elle se cultive pendant la formation du théâtre Le Ring (Toulouse) et à l'école Jacques Lecoq, dans différents stages (Cédric Paga -Ludor Citrik-, Guillaume Bailliart, Paola Rizza, Jos Houben, Yoshi Oida, Jackie Star, Gilles Defacques) ainsi qu'en autodidacte, au fil des rencontres. Son grand goût pour la surprise et l'improvisation la mène à jouer seule (diverses performances et les solo clown/bouffon "Foucade" et « Coin-coin », cie Caca Nerveux Production) et avec des compagnies (Cie Dromesko, le Groupe Fantomas, Cie Les Emplumées,Cie La boîte à outils, Cie Les fils de quoi, Cie Les Armoires pleines, Cie Ginko, Cie Procédé Zèbre, ..) que ce soit pour le théâtre de rue, de salle, de chapiteau ou le cinéma. Elle joue dans le dernier long métrage, « I feel good » de Benoît Delepine et Gustave Kerven au côté de Yolande Moreau et Jean Dujardin (sortie 26 septembre 2018). Nomade du corps et du cœur, elle tente également de faire du chant lyrique, du systema, de la taxidermie, de la bicyclette, est modèle vivant depuis 10 ans et danse tous les jours. Depuis 8 ans, elle est membre active du collectif Curry Vavart, qui gère 2 espaces artistiques sur Paris (Le Shakirail, La Villa belleville). Ses sujets de prédilection : les différents âges de la vie et leurs rapports à la sexualité, les normes (genrés, sexuelles, sociales, familiales), les temps (passé, présent, futur), les notions de vérité (réalité) et mensonge, l'importance indispensable du secret et l'importance constructive de l'ostensible, et le cadeau sous toutes ses formes. Trouve là sur son site obsolète www.elsafoucaud.com, sur Facebook à Elsa Foucade, sa bande démoniaque sur Viméo et ses bêtises sur Youtube

MAËLLE MAYS - joueuse

Avant même de naître, les médecins qualifiaient le fœtus Maëlle de « bébé tonique ». Puis dès ses premières années, on la surnomme Zébulon, boule de nerfs ou encore Josiane. Très tôt habituée à endosser des rôles, c’est donc naturellement qu’à 17 ans, elle dédaigne sa place en hypokhâgne pour aller s’encanailler sur les bancs du Théâtre du Jour à Agen (Théâtre-Ecole d’Aquitaine, créé et dirigé par Pierre Debauche). Puis, à sa sortie de l’école en 2008, elle passe 3 mois en Biélorussie pour voir ce qu’il restait de Stanislavski (association Demain le Printemps), où l’on n’arrive pas à lui inculquer le goût du masochisme dans la préparation de l’acteur. Pourtant, elle signe au Théâtre de l’Epée de Bois (la Cartoucherie, Paris) pour la saison 2009-2010, au terme de laquelle elle quitte illico la capitale pour aller monter sa compagnie (Le Thyase) en région albigeoise où elle œuvre depuis. En parallèle elle ne cesse jamais de se former musicalement via la pratique de l’accordéon et du chant, ni de répondre aux invitations à jouer (cie Dakatchiz, cie Faut le Faire, cie Alchymère, Culture en Mouvement...). En 2014, elle ose de nouveau se confronter à des formateurs, et elle choisit avec succès le stage « Bouffons tout cru », éminemment fomenté par Cédric Paga (alias Ludor Citrik) et Guillaume Bailliart. Sa pensée en arborescence lui permet de cultiver son goût pour tout ce qui accompagne son travail de comédienne, et plus particulièrement la dramaturgie et la direction d’acteur.

Cédric PAGA, alias Ludor Citrik - clown bouffon

Après une enfance smurfée et des études dilettantes et passionnées de lettres modernes, Cédric Paga plonge en 1992 et en autodidacte dans le spectacle vivant comme acteur danseur polymorphe. Il pratique notamment le théâtre masqué, le buto, le cirque et la pensée agissante. 2 groupes de recherche voient le jour à cette période florissante: La Muse Gueule (performance circassienne) et les Surnuméraires (déployer le réel). En l’an de grâce 2000, il crée Ludor Citrik, un clown bouffon avec lequel il multiplie les expériences spectaculaires ayant attrait au débordement de la vitalité et à la puissance énergétique de la jubilation. Sa pédagogie est le fruit de sa recherche toujours en mouvement sur la figure du joueur et l’extension du domaine du ludisme. Pédagogue intervenant auprès de professionnels à l’Ecole du FRACO à Lyon, du SAMOVAR à Paris, du LIDO à Toulouse et aussi dans le cadre de Villette en piste, de la faaac, également au sein de d’IUFM (Arras, Poitiers…), de l’université de Lille 3. Stages au PRATO à Lille, à Bruxelles et avec Regards et Mouvements (de l’Auvergne à l’Amérique du Sud), au conservatoire de Rouen, pour les Chantiers Nomades. Coordinateur de la formation permanente Clown au Centre National des Arts du Cirque (CNAC). Il naît avec le nouveau millénaire. En 2002, il est lauréat de « jeunes talents de cirque » et crée au Prato « je ne suis pas un Numéro » (en 2003). A partir de 2004, il travaille le cirque improvisé avec « Chantiers de cirque » de la compagnie Flex et intègre « La maison des Clowns » de Giovanna D’Etorre. En 2007, il crée sa première sadicomédie : « Mon Pire Cauchemar » : un quartet sur le clown des films d’horreur et la torture mentale. Puis en 2008 avec Isabelle Wéry une pièce intitulée « La Nudité du Ragoût » pour le sujet à vif du festival d’Avignon. La même année, il joue dans « Mignon Palace » mis en scène par Gilles Defacques et une Formerie chorégraphiée par Kader Belarbi à l’opéra de Paris. En 2009, il présente « la flaque » au théâtre de la cité internationale. En 2010, il confectionne avec le clown PA (Annicet Léonne) un hommage au clown traditionnel pour le Festival de Cornella en Espagne. En 2012,il crée un nouvel opus intitulé « Qui sommesje ? » et planche sur un essai autour de la praxis du clown.

MICHEL DEJENEFFE - ventriloque

Michel Dejeneffe, fonde en 1970 en Belgique une compagnie de théâtre pour enfants qui produira ses premiers spectacles de marionnettes. Tatayet est créé à cette époque. Entre 1979 et 1985 il participe à de nombreuses tournées en France, en Belgique et en Suisse avec des artistes tels que Patrick Sébastien, Pierre Bachelet et Serge Lama.  Tatayet et son manipulateur apparaissent aussi dans des émissions de télévision. En 1986 est lancée sur la RTBF la première saison du “Tatayet Show” en prime time. Six saisons avec des records d’audience se succèdent jusqu’en 1992, suivies d’interviews de personnalités sur TF1 (19901998). Il repart ensuite en tournée pour présenter ses spectacles et participe à des émissions en France et en Belgique.  A partir de 2005, Michel Dejeneffe intervient auprès de professionnels du spectacle afin de leur transmettre l’art de la ventriloquie. En 2006, il présente au Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes à Charleville – Mézières son spectacle “Arrête de remuer les lèvres quand je parle”. Et en 2008, il crée son nouveau spectacle, “En famille”, qui tourne dans toute la France en 2009 et 2010.  En 2011, il dirige un stage de ventriloquie à l’Institut supérieur des Arts de la marionnette. En février 2012, il présente au Centre Georges Pompidou une conférence sur la ventriloquie à l’occasion d’une exposition sur la voix dissociée.


CYRIL CASMEZE - comédien  acrobate "zoomorphe”

Débute au Cirque Archaos puis joue dans trois créations du Cirque PLUME. Au théâtre, il a travaillé entre autres avec Geneviève de Kermabon, Claude Bokobza, Marie-Claude Morland, Michel Guigon, Jean Yves Ruf, Marion Levy et Jade Duviquet. Il a participé à plusieurs reprises au Théâtre de Rond-Point au “Grand Mezze” d’Edouard Baer et François Rollin, puis diverses participations au Cabaret des Achille Tonic (Shirley et Dino). Au cinéma et à la télévision : avec Jean-Jacques Annaud, Alain Chabat, les frères Larrieu, Virginie Wagon et Agnesca Holland. Il a été coach et comédien sur le film “Pourquoi j’ai pas mangé mon père” réalisé par Jamel Debbouze. Depuis 2002, il codirige avec la comédienne metteur en scène Jade Duviquet, la Compagnie du Singe Debout. La compagnie présente des séries de performances autour du rapport homme animal en France et à l’étranger. Elle anime régulièrement des stages à destination de publics très variés.

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